Daniel Ellsberg
Un portrait de Diana Garland

A propos deDaniel Ellsberg, le lanceur d’alerte

Daniel Ellsberg est né le 7 avril 1931 à Chicago. Il grandit dans le Michigan à Highland park. Enfant introverti, il se révèle une passion pour les mathématiques et le piano. Daniel fréquenta l’école de Cranbrook à Bloomfield Hills puis la prestigieuse université d’Harvard. Il en ressort diplômé en 1952. Il écrit sa thèse “Théorie de la prise de décision dans l’incertitude”. Elle fut publiée un peu plus tard dans les revues Economic Journal et American Economics Review. Il étudie le king’s College de l’université de Cambridge pour se perfectionner en Économie.

En 1954, Daniel rejoint le Corps des marines en tant qu’officier des opérations aux États-Unis. À partir de 1964, il travailla en tant que consultant analyste militaire et devient l’assistant du secrétaire adjoint à la défense pour les affaires de sécurité internationales. On lui demande de mettre en place des plans stratégiques ayant pour objectif d’envenimer la guerre au vietnam. Des plans qui, espère t-il profondément, ne verront jamais le jour. En 1967, Robert Mcnamara, le secrétaire de la Défense, lui confie la mission top secrète de travailler sur le ‘Pentagon Papers”, visant à déterminer la prise de décision américaine relative au vietnam. Il en ressort un rapport de 7 000 pages. Daniel Ellsberg se sent tiraillé par sa conscience professionnelle et sa conscience personnelle, tant l’étude du Pentagon Papers témoigne de l’horreur absolue et des mensonges justifiant la guerre au Vietnam.

Ne supportant plus d’être le témoin et le complice de ces mensonges visant à berner l'opinion publique quant à l’implication du gouvernement américain dans la guerre au Vietnam, Daniel Ellsberg prit, en 1971, une décision qui a provoqué une controverse politique à l’échelle nationale. Malgré les risques encourus, il divulgue tout le processus décisionnel gouvernemental américain en publiant dans le New York Times le Pentagon Papers -> contenu de ce dossier : www.archives.gov/research/pentagon-papers
Daniel Ellsberg devient le premier lanceur d’alerte, risquant ainsi sa carrière professionnelle mais surtout sa liberté.

Il reçoit le prix Nobel Alternatif en 2006. Agé de 87 ans, il remporte le prix Olof Palme 2018 des droits de l’homme le 9 janvier 2019.

A propos deDiana Garland, l’artiste

Daniel Ellsberg est né le 7 avril 1931 à Chicago. Il grandit dans le Michigan à Highland park. Enfant introverti, il se révèle une passion pour les mathématiques et le piano. Daniel fréquenta l’école de Cranbrook à Bloomfield Hills puis la prestigieuse université d’Harvard. Il en ressort diplômé en 1952. Il écrit sa thèse “Théorie de la prise de décision dans l’incertitude”. Elle fut publiée un peu plus tard dans les revues Economic Journal et American Economics Review. Il étudie le king’s College de l’université de Cambridge pour se perfectionner en Économie.

En 1954, Daniel rejoint le Corps des marines en tant qu’officier des opérations aux États-Unis. À partir de 1964, il travailla en tant que consultant analyste militaire et devient l’assistant du secrétaire adjoint à la défense pour les affaires de sécurité internationales. On lui demande de mettre en place des plans stratégiques ayant pour objectif d’envenimer la guerre au vietnam. Des plans qui, espère t-il profondément, ne verront jamais le jour. En 1967, Robert Mcnamara, le secrétaire de la Défense, lui confie la mission top secrète de travailler sur le ‘Pentagon Papers”, visant à déterminer la prise de décision américaine relative au vietnam. Il en ressort un rapport de 7 000 pages. Daniel Ellsberg se sent tiraillé par sa conscience professionnelle et sa conscience personnelle, tant l’étude du Pentagon Papers témoigne de l’horreur absolue et des mensonges justifiant la guerre au Vietnam.

Ne supportant plus d’être le témoin et le complice de ces mensonges visant à berner l'opinion publique quant à l’implication du gouvernement américain dans la guerre au Vietnam, Daniel Ellsberg prit, en 1971, une décision qui a provoqué une controverse politique à l’échelle nationale. Malgré les risques encourus, il divulgue tout le processus décisionnel gouvernemental américain en publiant dans le New York Times le Pentagon Papers -> contenu de ce dossier : www.archives.gov/research/pentagon-papers
Daniel Ellsberg devient le premier lanceur d’alerte, risquant ainsi sa carrière professionnelle mais surtout sa liberté.

Il reçoit le prix Nobel Alternatif en 2006. Agé de 87 ans, il remporte le prix Olof Palme 2018 des droits de l’homme le 9 janvier 2019.

Les coulisses de l’œuvre

Daniel Ellsberg par Diana Garland



Le concept

des artistes
du monde entier
réalisent les portraits de
lanceurs d’alerte
pour sensibiliser sur les problématiques de vie privée

Les projets

Decouvrez les autres oeuvres réalisées